92-1) 26 au 31/10/20-- : 5ème rupture

​​​​​Mardi 26 Octobre

Ce jour-là c’était le jour de mon anniversaire. Elle avait dormi chez moi. La veille au soir, on était allé au cinéma. Au retour, dans le métro, par manque de place, on n’était pas assis côte à côte. Je la voyais à distance, il était près de 23h30. Durant le trajet, elle était avec son téléphone à envoyer des messages.

Depuis que je savais qu’elle communiquait toujours avec son ex, cette situation me devenait de plus en plus insupportable. Elle m’avait rendu jaloux et pire encore suspicieux ! Les deux attitudes que je détestais le plus et que je n’avais jamais ressenti dans ma vie.

Elle avait supprimé l’option de voir quelques lignes de sms sur l’écran de son iPhone, ce qui n’était pas le cas jusqu’il y a quelques jours. Cette attitude, avait encore plus attisé ma jalousie et mes soupçons. Que voulait-elle me cacher ?

Je n’avais jamais lu ces lignes visibles quand elle les recevait. Jamais. Je les avais juste aperçues mais jamais lus.

Ce matin-là, je bouillonnais de l’intérieur. Finalement ce que je craignais le plus est arrivé ! Une fois dans sa douche, j’ouvre son téléphone. Elle avait un message non lu. Durant 30 secondes, je regardais son téléphone et ce chiffre 1 qui annonçait le message. Pendant ces 30 secondes, je me disais "arrête tes conneries, pose le téléphone ! Ne regard pas le message! " Mais en même temps, une autre voix plus forte me poussait à l’ouvrir.

Je savais dès l’instant que j’allais toucher sur l’icône, elle allait le savoir. Mon cœur battait fort, mais malgré tout, j’ai ouvert le message ! Il était de sa mère ! J’ai lu quelques lignes. Ca concernait son anniversaire qui était ce même jour. De suit, j’ai arrêté de lire la suite. Mais j’ai continué à voir les noms suivants sur sa liste de sms.

J’ai juste vu les 4 ou 5 premiers de la liste. C’était de ses amies ou de sa sœur ! Juste un nom ou plutôt un surnom que je ne connaissais pas. Mais je me suis douté que ça devait être son ami Daniel.

Ainsi, sans avoir lu le contenu d’aucun de ces autres messages, je ferme son téléphone et le remets à sa place.

Elle est sortie de la salle de bain et à mon tour, j’y suis allé. J’étais très mal dans ma peau. Je m’en voulais d’avoir perdu la raison. J’avais trahi sa confiance !

Je suis sortie de la salle de bain. Assis à table pour le petit-déjeuner, calmement, elle s’est tournée vers moi et m’a dit "tu as regardé mes messages ? ". Yeux baissés, j’ai répondu oui et que j’avais honte de ce que j’avais fait. Je me suis excusé mais c’était trop tard. À aucun moment, j’ai essayé de me justifier.

Elle m’a demandé "t’as lu donc que j’appelais Daniel "mon lapin"!?". J’étais surpris de ce qu’elle m’apprenait là. Mais j’ai dit que non. J’ai répété que je n’avais rien lu. J’avais juste vu les noms, c’est tout !

Elle me dit qu’elle ne peut rien me dire car c’est elle-même qui avait commencé ce jeu malsain en premier.

Jusqu’à ce qu’on quitte l’appartement, on est resté assez silencieux.  Une lourde atmosphère régnait !

Après avoir quitté l’appartement, elle a pris le bus et moi, je suis parti vers le métro pour aller vers nos bureaux.  

Vers 9h30 :

- Quelle journée d'anniversaire que je viens de m'offrir!!

Je suis sincèrement honteux!

- Je sais quel sentiment tu ressens. Je ne peux t en vouloir. Cependant, je me demande sincèrement si nous arriverons à vivre normalement ensemble. Ce n est pas ça AIMER. Enfin je ne crois pas... Ps: ne gâche surtout pas ta journée d'anniversaire. Anatole va y veiller je pense. Bonne journée

- Je ne sais pas ce que je dois comprendre. Est ce les prémices d'une nouvelle rupture? En tout cas ce qui est sûr, c'est que je te promets (et il faut que je la tienne) que si c'est le cas, je te laisserai tranquille pour que tu puisses continuer ton chemin sans moi et sans tourments. Sinon, tu me manques terriblement! Faudra t il s'habituer?

Elle me ne répondait pas.

Vers 11h :

- Mes collègues viennent de m'offrir une boîte de chocolat. Elles m'ont dit qu'elles me voyaient triste le jour de mon anniversaire et pour me changer les idées, voilà maintenant j'ai des chocolats. Mais voudras tu en gouter jeudi?

- Très compliqué tout cela

- Alors comme promis, je te laisse tranquille. Bye

- Et après tu dis que c est moi qui veux rompre....J en ai assez

Mail : 12:22

Bahman,

j'ai relu mon sms 10 fois avant de te l'envoyer pour respecter ce que j'avais dit la dernière fois quant au fait que je ferme la communication trop rapidement. Je lis ton sms qui me dit que le mien à une connotation de rupture.

A mon tour de te dire (comme tu me l'as dit hier soir) que tu n'as finalement peut être pas envie de notre relation, qu'elle est sans doute trop compliquée pour toi.

Je fais un effort ce matin en restant ouverte et tu le perçois mal.

Je te l'ai dit hier soir dans le métro que je te trouvé différent de d'habitude. En l'espace de 10 min tu n'as pas arrêté d'être négatif quand on s'est retrouvé sur la ligne 3. (J’avais plaisanté avec elle sur une nouvelle rupture)

Cependant, j'ai passé une très bonne soirée à tes cotés.

Si j'avais pu t'épargner cette conversation le jour de ton anniversaire, croies moi je l'aurais fait mais ton geste de ce matin à provoqué cette situation....

Mail : 13:07

Ce qui nous diffère, c’est que je peux plaisanter avec la rupture alors que toi, visiblement non.  Ceci pour te dire que NON, hier ce n’était que de la plaisanterie et rien d’autre. Je n’avais aucun doute sur notre relation. Et si tu remarques ou plutôt, comme tu l’as remarqué, on commence de plus en plus de parler des projets à moyen terme. Petits projets mais quand même des projets dans l’avenir. Donc tu comprends qu’on ne peut pas se projeter dans l’avenir si on a des doutes.

Le seul doute que j’ai depuis ce week-end, et je te l’ai dit dimanche soir chez toi, c’est que TOI, tu puisses avoir assez de ne pas vivre notre relation en toute liberté. Dans les moments où tu es male car loin de moi par la présence d’Anatole, je me sens culpabilisé. Je me dis qu’à 4 reprises, on a rompu et à 4 reprises cette situation m’était insupportable, tellement j’ai besoin de toi. Mais à force de faire ça, je me dit peut être que "j’utilise" tes sentiments pour moi, pour m’imposer à toi en te faisant suffire par la suite. Dans ces moments là, oui,  je me sens culpabilisé et des doutes surgissent. Je me dis que tu veux te libérer de ces liens invisible qui nous lient l’un à l’autre car trop compliqué mais je t’en dissuade à chaque fois.

Ce qui est "comique" dans tout ça c’est que chacun pense que c’est l’autre qui n’accepte pas notre relation car trop compliquée ! non ?

Et si j’ai provoqué cette situation aujourd’hui, c’est parce que je suis devenu jaloux ! Mais il faut que j’arrête ça de suite avant que ça s’installe en moi. La jalousie c’est destructeur et je ne veux rien détruire !

Je t’aime Mat!

Vers 16h :

- Mais tu dis que c'est compliqué. Que dois je comprendre alors??

Si tu as lu mon mail, tu verras que je n'ai aucune envie de rompre. Mais quand tu dis c'est compliqué. Je comprends que c'est pas possible et donc arrêt! Mais visiblement je me trompe? Oui?

- Laisse tomber je craque

Mercredi 27 Octobre

Nous n’avons pas communiqué ce jour là.

De toute la journée, je n’ai pas arrêté de penser à elle. A chaque instant, elle était présente dans mon esprit. Ma tristesse était sans limites !

Jeudi 28 Octobre

C’était les vacances scolaires. Anatole était avec moi depuis mardi soir. Je le déposais chez lui à la fin de l’après midi. Je supportais mal ce manque de communication avec elle. Ses mots me manquaient terriblement. Je faisais beaucoup d’effort pour ne pas le montrer à Anatole. Mais j’étais distant et très irritable. Incapable d’être présent avec Anatole ! Mon esprit était avec elle.

Vers 12h :

- On vient de sortir de la piscine. Ca fait du bien.

On se voit ce soir? Je n'en peux plus. J’ai voulu faire comme si de rien était !

- Non on ne se voit pas et tu le sais Bahman.

Vers 15h :

- Je me rends compte d'une chose c'est que j'ai de plus en plus envie de parler de nous au pluriel. J'ai de plus en plus envie qu'on vive ensemble dans NOTRE apparte.

Impossible de vivre comme ca. On ne peut pas avancer.

Si pas de réponse, je vais arrêter là car on ne doit pas partager les mêmes envies!

Elle ne me répondait plus. J’étais totalement déprimé. Je n’arrivais pas à comprendre la situation.

Quand elle a regardé dans mon téléphone, je n’ai pas soulevé une telle avalanche. J’ai tout fait pour la mettre à l’aise. Tout fait pour qu’elle oublie. Alors pourquoi dans ce sens, quand moi je regarde dans son téléphone, on en arrive là !            

Durant ces deux jours, j’ai été très irascible avec Anatole. Je ne lui laissais rien passer. Souvent, je me suis énervé sur lui pour des détails !  Le pauvre, il voyait que je n’étais pas dans mon état normal. Mais ne disait rien.

Quand, je l’ai ramené chez lui, sur le chemin, je me suis excusé auprès de lui. Je lui ai dit que je passais un moment stressant et je n’ai pas pu garder mon sang-froid avec lui. Il s’est collé à moi dans le train et m’a dit que ce n’était pas grave et qu’il m’aimait !

Vers 17h de retours chez moi, après avoir laissé Anatole.

J’étais dépité et la colère montait peu à peu en moi. Puis au fil des messages que je lui envoyais, c’est la rage qui a pris la place et enfin la haine !

- Donc c'est fini? Vraiment fini cette fois?

Mais alors pourquoi? Pourquoi dès le début tu m'as fait croire que notre relation était possible malgré mes doutes? Pourquoi tu me lâches maintenant?  Maintenant que j'y crois à fond à nous deux? Pourquoi maintenant que je suis devenu fou amoureux de toi? Quel plaisir tu trouves à me faire suffire comme ca?

- Parce que j'ai regardé tes sms? Mais tu sais très bien que c'est toi qui as provoqué cette situation!

Quand tu étais avec moi, tu étais aussi avec tout tes amis, tes ex, et même, avec ton véritable "Loulou" et même plus, avec ton "petit lapin"!! En tout cas c'est ce que tu m'as appris ce jour là. Et avec fierté et sans hésitation tu as continué en me disant que tu ne vas rien changer à tes relations avec lui.

Depuis l'autre soir où tu m'as dit que vous aviez dormi ensemble dans ton lit, tu m'as rendu fou, fou de jalousie! Quel intérêt t'as eu à me dire ça? A part de me rendre fou?

Pourquoi je n'ai pas dormi cette nuit là? Parce que je me suis rendu compte qu'il était impossible de dormir dans ton lit sans toucher l'autre!

Donc, ok! Garde ton téléphone bien près de toi. Comme ca tu es sûre que personne ne pourra s'interposer à vous. Car pas de place.

J'ai la rage! Rage d'avoir cru!

- En fait tu avais besoin de moi pour oublier ton dernier ex.

Là j'ai remplie mon rôle on dirait. Donc tu n'as plus besoin de moi!

Quand j'y pense, chaque occasion est bonne pour toi pour rompre! En fait tu n'y as Jamais cru en nous. JAMAIS.

Tu n'as jamais essayé de recoller les morceaux. Les morceaux que tu brisais toi même.

Moi, quand je suis amoureux comme là, je remue le ciel et terre pour recoller les morceaux alors que toi JAMAIS.

Si ça c'est pas une preuve que j'étais un simple instrument pour t'aider à oublier ton ex. ou l'un de tes ex qu'est ce que ça peut être?

- Et même quand il n'y avait pas de raisons d'envenimer la situation, tu en créais avec tes "mauvais pressentiments"!! Que je vais te dire que c'est  fini.

Quel Naïf j’étais.

Tu essayais par tous les moyens d'en finir. Tu essayais toujours "analyser" mon comportement pour me dire que je suis différant. Et donc forcement je veux rompre. En fait, c'est toujours toi qui voulais ça sans jamais avoir le courage de le dire simplement.

Là visiblement, t'as trouvé ce courage.

Je m'en veux d'avoir étais si naïf. Je m'en veux d'avoir cru en toi, en nous! Je m'en veux d'avoir étais exécrable avec Anatole pendant ces deux derniers jours!

Je t'en veux Mat de m'avoir utilisé ainsi! Oui. Je t'en veux!

- Je n'ai jamais su d'ailleurs pourquoi tu avais crée un nouveau profil. Pour fuir une personne que tu as utilisée comme moi et que tu l'as lâché comme une vieille chaussette?  (Elle avait rencontré son dernier ex, sur le même site par lequel, nous nous sommes rencontré. Le profil sur lequel, je l’avais connu était tout nouveau. Elle avait supprimé l’ancien)

Pour te rassurer, je suis différant de cette personne. Je ne chercherais pas à te revoir! Donc n'est pas peur de moi, même si aujourd'hui j'ai la haine!

Oui, j'ai la haine car mon cœur saigne! J'ai la haine car je pense avoir été trahi avoir été utilisé!

- Mon dieu !

- A quoi ca va m'avancer tes bons souvenirs sur moi?? A trouver la paix intérieur alors que je viens de me faire largué?

Moi, j'ai besoin de la haine pour oublier et arracher une partie de moi! Je ne peux pas passer ce cap avec des bons souvenirs.

Ces souvenirs reviendront après m'être saigné à fond.

Mais d'ici là j'ai besoin de cette haine!

Mail : 21:54

Voici une chanson de Charles Aznavour "Il faut savoir" dont je t'en ai déjà parlé concernant les derniers mots d'amour.

Écoute bien les paroles.

I faut savoir encore sourire

Quand le meilleur s'est retiré

Et qu'il ne reste que le pire

Dans une vie bête à pleurer

 

Il faut savoir, coûte que coûte

Garder toute sa dignité

Et malgré ce qu'il nous en coûte

S'en aller sans se retourner

 

Face au destin qui nous désarme

Et devant le bonheur perdu

Il faut savoir cacher ses larmes

Mais moi, mon cœur, je n'ai pas su

 

Il faut savoir quitter la table

Lorsque l'amour est desservi

Sans s'accrocher l'air pitoyable

Mais partir sans faire de bruit

Il faut savoir cacher sa peine

Sous le masque de tous les jours

Et retenir les cris de haine

Qui sont les derniers mots d'amour

 

Il faut savoir rester de glace

Et taire un cœur qui meurt déjà

Il faut savoir garder la face

Mais moi, je t'aime trop

 

Mais moi, je ne peux pas

Il faut savoir mais moi

Je ne sais pas...

Samedi 30 Octobre  

Vers 11h :

- Malgré tte la haine que tu as envers moi sache que je ne t ai jamais et ne te voudrai JAMAIS de mal JAMAIS

- Impossible d'aimer et quitter. IMPOSSIBLE!

Donc…

- Tu me dis que c'est toujours dans ces moments là que je te parle d'avenir et l'envie de construire. Oui parce que c'est pendant ces moments là qu'on se rendre compte à quel point on a besoin de l'autre. A quel point l'autre nous est vital! En tout cas c'est comme ca que je suis. Et puis, de toute façon ces envies viennent au fil du temps. Ces envies là seraient là, même si y avait pas autant de ruptures. Ils seraient là, même bien plutôt.

- Tu vois à quel point le destin peut basculer?

On aurait pu avoir l'avenir pour nous! Mais tu viens de décider que notre destin sera l'un sans l'autre! Avec beaucoup de détermination!

Ta détermination doit m'aider à t'oublier. Quelle facilité pour toi d'arrêter!

C'est qu'on devait pas éprouver les mêmes sentiments l'un pour l'autre. C'est évident!

Le contraire serait impossible!

- T entendre dire que tu as de la haine envers moi est un électrochoc. D'où ma détermination... C est impardonnable Bahman.

- Je vois que tu n'es pas du genre à comprendre les raisons.

Et puis pour pardonner il faut aimer!

- Continue Bahman, continue.... Maintenant tu as trouvé autre chose : je ne t aimais pas. tu n as rien compris.

Je découvre le vrai Bahman!

Ce sera mon dernier signe de vie. LE DERNIER

- Si tu m'aimais comme je t'aime, si ta raison de vie était moi comme tu l'es pour moi, si comme je t'ai dit, j'étais pour toi l'air que tu respires comme tu es cet air pour moi, tu n'aurais jamais parler de pardonner. Car ca va de soi.

Tu serais déjà en route pour me retrouver! Alors tu penses peut être m'aimer mais pas de cette manière là.

Quand on reçois un coup de poignard dans le cœur, on cris forcement de toute ces forces surtout quand il n'y a pas de raison visibles. Donc on cherche ces raisons à sa manière et donc on hait. Car on ne comprend pas pourquoi.

Mais toi, tu ne me hais pas, pourquoi? Si moi aussi je t'ai poignardé, où sont tes cris de haine?

Je te re-conseille de réécouter Charles Aznavour. Toutes ses paroles. Surtout vers la fin.

- Mais tu vois pas que c'est toujours moi qui te cours après? Et tu penses m'aimer? Tu sais parfaitement que non! Ce n'est en tout cas pas l'amour que j'ai pour toi!

Alors te berces pas d'illusions. Le sentiment que tu éprouves pour moi, ce n'est que superficiel et vu le ton de ta voix et ta détermination, il est déjà effacé. Alors oui, dans ce cas, tout est facile! Facile à rompre, facile à tourner la page, facile à oublier, facile à passer à autre chose et enfin facile d'arrêter de donner signe de vie. Car l'autre n'existe déjà plus!  

Les heures passaient, et la colère se disparaissait peu à peu en laissant sa place à l’envie de tout faire pour recoller les morceaux brisés.

Vers 17h :

- Le bonheur absolu est à notre porté. Il est là, devant nous. Tu le sais ca. On est des âmes sœur l'un pour l'autre. Quand tu as mal, j'ai mal, quand j'ai mal tu as mal. On ressent les mêmes choses.

Alors comment peut on vivre l'un sans l'autre?

- On ne doit pas baisser les bras. On doit plutôt ouvrir nos bras pour attraper ce bonheur et faire le notre!

Je t'en prie réfléchie.

Il n'est pas trop tard.

- Tu sais que j'ai raison. Tu m'en as donné des milliers de preuves.

Tu sais que notre bonheur est ensemble. Pas l'un sans l'autre.

Alors oublions nos erreurs, nos maladresses, nos colères et avançons! Avançons enfin ensemble. Construisons enfin NOTRE vie! Nous sommes fait l'un pour l'autre. Tu le sais ca. J'en suis persuadé.

- Ne passons pas à coté de ce bonheur ABSOLU.

On en trouvera pas d'autres âmes sœurs.

Ca, j'en suis persuadé. C'est pour ca que j'ai t'en de mal à baisser les bras. Alors

réfléchie. Je t'en prie, Réfléchie!

Je l’ai appelé plusieurs fois. Elle ne me répondait pas. Plusieurs fois je l’ai supplié de répondre et de m’appeler. Je me rappelle qu’une fois même j’étais dans la rue quand je l’ai appelée. J’étais tellement désespéré que je pleurais. Je lui disais que je ne savais pas comment j’allais m’en sortir sans elle. Qu’elle était vraiment vitale pour moi. Les passants me regardaient pleurer mais je m’en fichais totalement!

- Ne me torture pas. Appelle moi. S'il te plait! Tu ne peux pas me refuser ca. On n'est pas devenu des ennemis quand même? Si?

Ce soir-là, j’ai demandé à mon amie Laura de sortir ensemble. Je ne voulais pas rester seul. On a décidé d’aller au théâtre à la comédie Française.

Vers 19h alors que je me trouvais avec Laura dans la file d’attente pour acheter nos billets :

- Pas avec les propos que tu m as tenus....

Question de dignité

- Même mes pires ennemis me respectent plus

demande à n importe quelle femme qui t entourera ce soir si elles toléreraient tes propos. demande. La réponse ne m intéresse pas car je la connais déjà. Je v demander aux hommes autour de moi s ils ont déjà prononce le mot HAINE à l attention de leur femmes qu ils aiment.

- C trop pour moi Bahman Beaucoup trop

- Bonne soirée  

Je lisais au fur et à mesure ses messages qui m’arrivaient. Je ne répondais pas. J’étais contant qu’elle avait repris contacte. Mais j’attendais de lui répondre.

- De tte façon tu vas a la bellevilloise donc tu n es pas dispo! Pfff

Oui, je m’étais inscrit le lendemain pour un déjeuner à la Bellevilloise qui est un restaurent mais aussi une boîte de nuit assez sympa tout près de chez moi. Donc elle était allée voir mes sorties sur mon profil.

Soulagé qu’il y avait une lueur d’espoir. Je décide de lui répondre.

Vers 20h :

- Pour toi je suis tjs dispo. Il suffit d'un mot.

Vers 20h30 avant l’ouverture des rideaux :

- Donc point de mot?  

Vers 23h30 après le théâtre :

-  De plus la bellevilloise est à 12h. T'avais vu? C'était pas le soir!

- Donc tu restes sur ta position?

Dimanche 31 Octobre

Vers 0h30 :

- Bonne nuit (ce petit "bonne nuit" m’a mis de bonne humeur !)

- Bonne nuit à toi!....

Je ne sais tjs pas. oui ou non pour demain.

Tu me diras après le dodo?

- N'oublie pas! On change d'heure cette nuit. On a 1h de moins:-((  

Vers 2h. Je ne dormais pas :

- Mais c'est quand après dodo? C'est maintenant que j'ai plus dodo??

Non je pense pas car il fait tout nuit encore.

Je vais prendre un somnifère pour qu'après dodo vient vite!

Bonne nuit ma belle! Oups! Peut être que je vais vite là? Car je ne sais pas encore ta réponse après le dodo.

Mais c'est sorti spontanément!

Vers 9h :

- Bahman, si tu souhaites venir ce soir viens. Mais ça ne remettra en rien la situation. Je ne veux pas te donner d'espoir

Dès que j’ai vu un message d’elle, j’ai sauté sur mon téléphone pour l’ouvrir. J’attendais une bonne nouvelle d’elle. Mais dès que j’ai lu son message, je me suis senti mal.

J’attendais bien plus que ça dans son message. Le mot "si tu veux" m'a refroidi. Déçu, je lui réponds :

- Alors non.

Très belle journée.

- Tu es vraiment indécis. Un jr oui un jr non tu insistes je dis oui et finalement c est non. Très bien. OUBLIE MOI. cette fois ci je ne céderai pas a tes appels et SMS. Tu fais trop de mal.. Bcp trop...

- Ma belle Mat. mon amour. J'attendais de recevoir un mot de la femme de ma vie sans qui je suis rien.

- Peut être que je me trombe, mais ton invitation était très froide. (encore des interprétation des sms?)

- Depuis hier soir j'attends un mot de toi. J'espérais un mot comme avant. Avec un point d'amour.

J'attendais que tu me dises viens là, tout de suite. Est ce que c'est dans le domaine du rêve une telle attente?

- Appelle moi STP

Arrêtons ses sms qui nous ont fait tant de mal!

Elle ne répondait plus.

- Ok. laissons les sms détruire notre vie, notre avenir!

Ciao  

Je n’arrivais pas à baisser les bras.

Vers 10h30. Je décide de m’habiller et aller la retrouver à son appartement. C’est la première fois de ma vie que je faisais une telle chose. Je ne me savais pas capable d’aller frapper à la porte d’une femme qui me rejetait.

On voit parfois dans les films que les hommes font souvent cette action pour retrouver leur amour perdu. Je me disais toujours que je ne serais jamais capable de faire ceci. Je pensais que ma fierté et mon amour-propre m’auraient empêché de faire une telle démarche.

- Je serai devant chez toi d'ici 30 à 40min.

Je t'en supplie d'être là et ouvre moi ta porte.

- Quand tu réfléchie, c'est tjs par les sms et ses interprétations qu'on a rompu et toujours par les paroles qu'on s'est retrouvé en effaçant tous les malentendus.

Alors, je t'en prie sois là! Ok?

A tout suite!

Dans le métro, j’avais peur qu’elle ne m’ouvre pas.

- Seras tu là? M'ouvriras tu ta porte?

J'ose pas imaginer dans quel état je serai si tu ne m'ouvres pas la porte!

J’arrive devant chez elle. Je sonne, rien ! Aucune réponse. J’insiste, toujours rien !

- Ma tête va exploser!

- Mon dieu, qu'est ce qui m'arrive?

- Là tu m'achève!  

Je ne pouvais pas me résigner.

- Je vais attendre une heure dans le petit square. Et je vais t’attendre.

Durant 45 minutes, sans cesse, j’ai verbalisé tous ce que je ressentais par des sms.

J’ai commencé par lui renvoyer son premier sms après notre retour d’Etretat.

- "Romantisme, douceurs, bonheur et désir définissent bien notre journée passée tous les deux-je ne peux que te remercier pour ces délicieux moments, sincèrement. Tu es adorable, doux et surprenant Merci. Je t avoue que j aurais beaucoup aimé passer la nuit avec toi, sans doute aurait été le reflet de cette journée. Je regrette presque d avoir refusé mais c est ainsi... "

- C'était ton message le 22 aout dernier.

Revient moi Mat!

- Mon cœur  saigne Mat!

- On a dit qu'on sera toujours là l'un pour l'autre.

- Ne me dit pas que je suis devenu l'homme à fuir? Si? Je suis devenu cet homme là?

- Où sont passés nos sentiments purs et sincères? Je ne peux pas croire qu'ils se sont envolés comme ca à jamais. Non, je ne peux pas le croire. C'est impossible.

- Je suis rien sans toi. Sans toi, je suis un mort vivant.

- Je manque d'air quand tu n'es pas là. Tu es ma raison de vie.

- Mat, je t'aime à la folie. C'est pour ca que je vais devenir fou sans toi.

- Oublie et pardonne. C'est comme ça qu'on peut avancer.

- Pense au bonheur qu'on a toujours eu ensemble. Un bonheur absolument immense et unique. Unique à tous les deux.

- Je sais que tu es chez toi, terrée sous ta couette. Dit moi de venir.

- Ouvre moi ton cœur à nouveau. Je te PROMETS que c'est la dernière fois qu'on souffrira comme ça. Je te le PROMETS.

- On a touché le fond maintenant. C'est pour ca qu'on ne peut pas aller plus bas.

- Et toutes ces souffrances sont à causes des ces sms froid, ouvrant la porte à tous ces dégâts. Abandonnons ces sms et parlons.

- Notre bonheur est là, dans ma main. Laisse moi te l'apporter.

- Ce n'est pas n'importe quel bonheur. Il est le nôtre!

- Imagine notre avenir avec ce bonheur. Juste pendant 5 min, oublie ta colère et imagine nous dans l'avenir qui sera le nôtre.

Dans notre maison, et certainement avec notre enfant. Oui, t'as bien entendu, notre enfant.

- Je veux cette enfant avec toi. Je ne le dis pas sous le coup d'émotion, non pas du tout.

- Je t'ai toujours dit que j'adorerai avoir un enfant avec toi, et là je me rends compte que je le souhaite aussi de tout mon être!

- On est fait l'un pour l'autre.

On est des âmes sœurs!

- Tournons pas la tête à notre moitié!

- La vie sans toi, n'a aucun sens.

- Tu dois êtres dans le même état que moi. Alors arrêtons ces souffrances et avançons. Construisons notre avenir.

- Je ne pense pas que personne t'as aimée comme je t'aime.

Alors ouvre moi ton cœur de nouveau. Dit moi de venir!

- Je ne pense pas que t'as été en osmose avec une autre personne autant qu'avec moi. Alors, dit moi de venir.

- On tourne pas le dos à son âme sœur.

- Chacun n'a qu'une âme sœur dans le monde. Nous, on a eu une immense chance de le trouver. Alors n'ayons pas la bêtise de la perdre.

- C'est unique. Ce ne se reproduira plus jamais. PLUS JAMAIS!

On va le regretter toute notre vie!

Elle ne répondait toujours pas.

- Encore 15min. Et je sortirai à jamais de ta vie.

C'est ce que tu veux?

Je ne pense pas. En tout cas j'ai du mal à le croire.

Je sais, je sais que tu m'aimes! J'en suis sûr. Alors ne me laisse pas quitter ta vie!

Soudain, je reçois une réponse !

- J arrive au square dans 30 min. Pour une dernière discussion...  

C’était un grand soulagement. Mais j’étais épuisé et sans force. Je lui réponds juste :

- Ok. Je t'attends.

Elle me rejoints dans le square près de chez elle 5 minutes après. Elle s’est assise à mes côtés. Je tremblais. J’étais très ému. J’ai gardé mes lunettes pour qu’on ne me voie pas pleurer. Mais les larmes coulaient. J’avais la tête qui explosait. À peine arrivée, je lui demande si elle ne peut pas m’apporter des mouchoirs et un cachet pour maux de tête. Elle retourne chez elle pour m’apporter ce que je lui demandais.  

On a discuté calmement durant une heure sur le banc dans ce square. J’avais une envie folle de prendre ses mains dans les miennes afin de m’apaiser. J’adorais ses mains. Elles étaient d’une finesse rare. - Ses mains me manquent toujours! -

Je lui ai demandé si je pouvais les prendre. Elle ne l’a pas accepté.

Peu à peu, mes mots faisaient leur travail. Peu à peu, elle a commencé à baisser ses gardes.

Il faisait beau. On décide d’aller se promener à pied et passer la journée ensemble jusqu’au soir. Jusqu’au moment où elle allait me faire savoir ce qu’était mon cadeau d’anniversaire.

Tout en marchant, vers 15h, on rentre dans un restaurant pour déjeuner. Dans ce restaurant, on s’est retrouvé à côté une célébrité, Michel Galabru !

On parlait, plaisantait, riait ! On était détendu, mais on gardait nos distances. On s’est promené ainsi comme deux bons amis durant plusieurs heures.  

Avec beaucoup d’insistance, j’ai réussi à connaître l’objet de mon cadeau avant l’heure. Je savais que ce n’était pas un objet. Elle me l’avait dit. Elle devait m’amener quelque part mais où ? Elle était toujours restée discrète.  Finalement elle me dit qu’elle avait pris deux places à l’Opéra de Paris pour un trio classique ! À l’Opéra Garnier! Je suis resté bouche bée ! Ravi d’apprendre que j’allais découvrir ce lieu magique que je ne connaissais pas.

Son cadeau était des plus inattendus. Elle m’a fait un très beau cadeau !

Après le concert, je l’accompagne jusqu’à la porte de chez elle. Il faisait froid. Je lui avais prêté mon écharpe.

Arrivé devant chez elle, on s’est fait la bise comme deux amis puis je suis parti.

Vers 23h30 :

- Merci. Merci pour ce que tu es!

Bonne nuit

- Je t en prie.

- Je suis rassurée de voir que nous sommes apaises.

Bonne nuit

- Oui. On est apaisé. Et ceci n'a pas de prix.

Donc à part un petit merci, je n'ai pas d'autres mots. Donc MERCI.

PS. Je viens encore rater ma sortie!!!! ;-((((( (Ces derniers temps, j’étais tellement distrait que souvent, je ratais mes correspondances de métro.)

A croire que je ne veux pas quitter ton quartier!!

- Tu crois qu'il y a une chance de se voir demain? Ou il vaut mieux pas?

- Bahman!

Tu es terrible

- Tu m'aimes quand même ? C'est le petit garçon qui est en moi qui pose cette question.

Bonne nuit....

Sorti du métro, j’avais 10 minutes de marche à pied jusqu’à chez moi. Je me rencontre que je lui avais laissé mon écharpe. J’avais froid au cou.

- Mais euu, j'ai froid au cou. T'as kidnappé ma belle écharpe !

Je vais venir le chercher!

- Ah miiiiince

- Tu en as plein d'autres

- Non non, les autres sont en coton ou en soie. Je VEUX mon écharpe en laine. Aller j'arrive dans 30min!!

- N'aie pas peur. Je viens pas ;-((

- je te la déposerai a ton travail mardi

Promis

- Mais demain comment vais je faire?? attraper froid?? Non non, demain. D'ailleurs t'as fais exprès qu’on se voit !

- Ben suis pas dispo

- :-((((

- Fais dodo

- Mais faut que j'arrive. Avec ce froid polaire je ne suis pas sûr d'y arriver vivant sans mon écharpe!

- Arrête Bahman

- Bien chef! bonne nuit chef! Je peux appeler chef ? chef !

- Certainement pas

ça m énerve

Bisous bonne nuit

- Bisous!

Juste pour te dire que je t'enverrai des sms que de temps à autre pendant la semaine prochaine pour que tu puisses réfléchir sans être perturbée! Mais je penserai à toi très fort à chaque seconde.

- Parfait

J’avais de nouveau retrouvé mon calme. J’étais ravi de cette journée. Ravi d’avoir pu une nouvelle fois la ramener vers moi. Bien sûr, rien n’était joué. La rupture n’était pas encore terminée. Elle devait encore réfléchir.

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